Page 5 - Les chemins de terre Complet
P. 5
q) n 1250, Vailly est cité comme dépendant de l'abbaye d' Ainay, dans la région lyonnaise. Abbaye
Bénédictine dont dépendait aussi le prieuré de Thonon ainsi que Concise, Marclaz, Orcier, Vailly et
Lullin.
Vers 1300, Vailly fait partie des neuf paroisses qui formaient la châtellerie d' Allinges Thonon. Elle passe à
Allinges -Vieux en 1355.
En 1365, elle fut cédée par le comte de Savoie à l'abbaye d'Aulps. Enfin, le 16 décembre 1531, elle fut
achetée par le seigneur de Genève-Lullin, ainsi que Reyvroz.
Des Genève-Lullin, la seigneurie passe en partie avec le marquisat de ce nom aux nobles d' Allinges qui en
passent reconnaissance en 1732.
Le reste (les Fontaines-les Charges-le Lavouët) dépendait de la seigneurie de Charmoisy.
Les villages nommés dans les très anciens documents sont les Excoffons, la Côte (Costa) et Pimberty
(Pimberteyr).
En dessus du pont de la Follaz, on exploitait une carrière de pierres imitant le marbre et sur le versant
d'Hermone, il y avait une mine de fer hydraté.
A la fin du l 8e siècle, le notaire FREZIER, désirant utiliser la terre argileuse qui abonde dans la région, obtint
l'autorisation d'établir à Vailly et dans ses environs, une fabrique de poterie fine. Cette concession valable
pour 15 ans, est du 11 mai 1781.
De tout temps, les cours d'eau qui traversent la commune ( Le Brevon et la Follaz) ont causé de sérieux
dégâts. La plus terrible inondation dont les Vaillierands ont mémoire, est celle des 3 et 4 octobre 1888.
L'église de Vailly est sous le vocable Saint-Georges Martyr (fête le 23 avril).
Le vicariat fut fondé en 1757. Considérant la vaste étendue de la paroisse et la difficulté des communications,
les habitants demandèrent un vicaire et cotisèrent pour son traitement.