Page 308 - infirmier_militaire
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doigts eu extension pressant de leur
extrémité vers leur racine; le bout des
doigts trome son emploi pour plonger
dans le fond de gouttières étroites,
derrière le coude, derrière le cou-de-
pied, etc.; sur de grosses masses muscu-
laires, comme à la cuisse, aux fesses, aux
reins, on se servira de la paume et du
talon de la main (fig. 5, page 296) ou du
poing fermé appuyant sur les parties par
les saillants résultant de la flexion des
doigts. Cette dernière pratique est appe-
lée le massage en peigne ou en herse,
parce que la saillie de chaque doigt trace
un sillon analogue à celui que ferait la
dent d'un peigne ou d'une herse (fig. (1,
page 298). V eut on produire une pres-
sion forte suivant une ligne déterminée,
une sorte d'écrasement, on fait des mou-
vements de glissement avec la pulpe du
pouce ou de l'index sur la face dorsale
desquels on appuie avec le doigt corres-
pondant de l'autre main, de façon à