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tante. On doit chercher à obtenir deux
effets : la désodorisation et la désinfection
des matières excrémentitielles.
La première s'obtient d'abord par la
bonne installation de ces locaux, qui
comporte l'existence de prises d'air, de
tuyaux d'aération, de soupapes automa-
tiques, de chasses d'eau, et surtout de
systèmes à siphon, qui empêchent le
refoulement des gaz provenant des fos-
ses. Mais l'installation la meilleure ne
sufüt pas, sans entretien soigneux.
Dans les latrines des hôpitaux mili-
taires, le sol de la pièce est ordinaire-
ment bitumé et les murs enduits au
coaltar. Il y a lieu de renouveler la
couche de coaltar au moins une fois par
mois, de laver le sol avec une solution
d'huile lourde de houille émulsionnéR. ll
est absolument défendu de jeter par e!>
lunettes, après les repas, les détritus de
toute nature, qui peuvent obstruer les
soupapes et les tuyaux de chute.