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duire à Hermom· ses chers jeune.:: gens de .Ré•lle-
vaux. Son biographe, .M. Ruffin de :\Teilkrie, rap-
porte avec bonheur ce fieux détail, et n'omet pas
d ·ajouter que dans son enfance Pierre Rey était
parfois conduit par sa mi:re à :,(otre-Dame d'Her-
mone. On sait qu'il ét;:,it né à Ylégevette, r1'une
famille de Bellevaux, et que la hénérlictio11 de
:\Iarie reposa sur ses années de missionnaire et
<l'évêque. Signalons enfin qu'une autrefois c'étaient
cles pèlerins ch: Thonon qui montaient de la ville
par petits groupes et venaient, les l;,rmes aux
yeux, demander à Marie la fin de la persécution
et la paix cle l'Eglise (1).

:\u début du xrx(\ siède fut enfin signé cet ,,ç•e
officiel qui rendait la paix à l'Eglise et qu'on
appelle le Concordat. Le Corps législatif le ratifia
le 3 avril 1802, et le 18 du même mois, en ~a fNe
de Pâques, le-; trois Consuls, Bonaparte à leur
tête, avec les hauts dignitaires de l'Et,tt, assis-
tèrent en grande pompe à la messe solennelle
chantée à ~otre-Dame de Paris par Je cardinal
Caprara. Le Te Dc11m de cc grand jour intnpré-
rait la joie universelle Pt donnait le signal du

(r) Vie de M. Bouvet, par Mercier, p. 50 ; Vie de Mgr Rey,
par Ruflin, p. 29 ; N.-D. de Savoie, par Grobel, p. 249.