Page 23 - Coeurs Vaillants Num 39
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ts de “Rendez-vous à Rome”, raconte : S


  ï w IA VII1E ÉIMU







                             Au château Saint-
                             pulte m'a beaucoup
                             intrigué. De grosses
                             pierres semblables
                             à celle que vous
                             me voyez toucher
                             étaient lancées sur
                             les ennemis assail­
                             lant le château...



                             Après i'inoublidble
                             déjeuner champêtre                                m
                             sur tes marches du
                             théâtre antique,
                             nous chantons»
                             Tout le groupe est
                             là, avec six nou­
                             veaux amis, les
                             « Cœurs Vaillants »
                             italiens...
                                              Photos de notre envoyé spécial Jacques DEBAUSSART.


     — En plus de l'Italienne qui   Villa d'Este. Puis repas cham­  autres, tout en haut, entendent.   dans son Boeing en provenance
   servait de guide officiel, vous   pêtre tout près des ruines d'un   Oui, exactement comme s'il y   de Tokyo.
   aviez, je crois, des compagnons   théâtre antique, dans un petit   avait eu un micro...  — La Caravelle, c'est mieux
   de voyage italiens ?        village à proximité de Frascati.  Mardi. Repas d'adieu. Ils   insonorisé, m'o dit Jeon-Michel
     — Ah oui, les « Vittorioso »   — On o joué aux acteurs   boivent même un peu de chionti
   (N.D.L.R. : Les « Cœurs Vail­  antiques. Un groupe descendait   avec leurs hôtes. Arrivée à   avec des mines de vieux globe-
   lants » d'Italie)... Ils étaient   dans l'orène et les autres mon­  l'aéroport et...  trotter, tandis que, devenus
   six. Ce qui est formidable, c'est   taient tout en haut des gra­  — La Compagnie aérienne   amis, nous prenions ensemble le
   qu'à peu près tout de suite   dins ; là, nous avons remarqué   c Alitalia » est en grève ! Pas   petit déjeuner. Seulement, tu
   nous sommes devenus de vrais   un phénomène vraiment extra­  d'avion. Alors, nous restons à   comprends, le Boeing, c'est tel­
   copains. Nous avions assez de   ordinaire : le théâtre a été   Rome une nuit de plus. Une   lement confortable !...
   mal à nous comprendre, il faut   construit d'une telle façon qu'il   chance incroyable...
   dire. L'un d'eux parlait assez   suffisait, en bas, de murmu­  Le lendemain de très bonne            ( Recueilli
   bien le français, les autres pas.   rer une phrase pour que les   heure, Air France les prenait   par Bertrand PEYREGNE. )
   Alors, on avait recours à Anne-
   Marie, l'une des gagnantes.
   Elle a déjà passé trois semaines
   en Angleterre. En Angleterre,
   oui ! Alors, elle traduisait nos
   questions en anglais, et les Ita­
   liens comprenaient en général.
   Et puis, vous savez, avec de--
   gestes...
    — Qu'est-ce qu'il y a eu,
   comme autres grands moments
   de votre voyage ?
     La main de Jean-Michel re­
   monte sur le front, il baisse un
   moment les paupières et
   cherche, parmi une multitude
   d'images, de souvenirs encore
   tout mélangés, à dégager l'es­
   sentiel.


   NOUS AVONS VU LE PAPE
   A CASTELGANDOLFO

    — Le dimanche, nous avons
   assisté à la messe dans les Ca­
  tacombes. C'était très, très im­
  pressionnant. Ça faisait penser
  aux premiers chrétiens, qui se
  cachaient là, autrefois...
  L'après-midi, nous sommes al­
  lés à Castelgandolfo. Nous
  avons vu S.S. Paul VI : Il y
  récite l'angélus tous les di­
  manches. Et, après, il a donné
  sa bénédiction à la foule...
    Lundi, visite à Tivoli, à la
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