Page 1 - Coeurs Vaillants Num 31
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6e Année. — N° 31. i Abonnement d’un an : 15 fr. — De 6 mois: 8 fr. — De 3 mois: 4 fr. — De vacances ■ 3 fr. 50. _f r 29 Juillet 1934.
            .qil,^<s^’**^r'i^,"l,-^»il-                                  w- '***' —__



            CŒURS                                                             a cœurs vaillants

                                                                              rien d'impossible*







           ▼Al HUANTS                                                                                       Tel'. Littré 49-97 jc c Néguin 1223-59
                                                                                                            Nouvelle Série--Hebdomadaire «
                                                                                                            Adrt 82 r. de ('Université Paris 7!







                                                                                                                           J



                  ILES AVENTURES HDE EÊSAHRHI¥



               Globe-trotter malgré lui, JJéscurvn éch&ue aiu                                         tourner un film sur les fauves. Après bien des
             Indes, après maintes aventures autour du monde.  Une solution inattendue                 péripéties, ils réussissent à dresser à demi un
               Perdu au milieu de la jungle, il sauve un opé­                                         éléphant, et sur son dos Us parcourent la jungle
              rateur de cinéma, àui V engage sur-le-champ pour                                        au milieu d’aventures de toutes sortes.





















              Court’ Pat et Césarin continuaient leur fantasti­  mais, désornjais aguerris, nos deux compères se   l’adversaire. Court’Pat mit aussitôt son appareil
            que randonnée, toujours à califourchon sur le mal­  riaient de toutes ses ruades.      en batterie et filma cette nouvelle scène.
            heureux éléphant qui ne pouvait se faire à l'idée   Soudain, l’éléphant se trouva nez à nez avec un   Fortement engagé sous l’éléphant, le gnou, avec
            d’être à la merci de ces deux minuscules bipèdes;   gnou qui, sans hésitation, fonça tête baissée dans   ses cornes, cherchait à l’éventrer. De son coté, le




















            malheureux pachyderme se défendait de son mieux,   exagère. Je n’ai nullement l’intention de continuer   et, ayant fait craquer son briquet, il y mit le feu.
            mais, fatigué par ses précédentes mésaventures,   ma route à pied. Aussi je me vois dans l’obligation   Le résultat ne se fit pas attendre. Voyant sa queue
            il ne pouvait opposer qu’une faible résistance.  de faire lâcher prise à cet animal ridicule ! » Et,   en flamme, notre gnou se dégagea rapidement et,
              « Eh ! là ! se dit Césarin, je crois que ce gnou   d’une main preste, il attrapa la queue de la bête,   après s'être orienté, fonça vers la rivière la plus
          I                     '«ai. ii w.uiwmi

















                                                                                                                ■www
            pijoche pour éteindre un incendie qui pwjva+t, en   tête à droite et à gauche, il semblait dire : « Ces   ment, prit-il le p’as, à la grande stupeur de Césarin
            quelques minutes, le transformer en rôti.   gens sont beaucoup plus forts que moi ; en quel­  qui, à son tour, n’en revenait pas.
              Quand il vit son adversaire s'enfuir, l'éléphant   ques secondes, ils se débarrassent d'un gnou. J’ai   Oui, mais... ces bonnes dispositions se maintien­
            resta tout ébahi, puis, dodelinant gravement de la   donc tout intérêt à les ménager ! » Aussi, docile­  dront-elles ?
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