Page 177 - Organisation de la Gendarmerie
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dès qu'il est connu. Dans le cas contraire, ils sont remis, d'après
l'ordre du chef d'état-major, à l'arme à laquelle ils conviennent.
Les chevaux pris sur l'ennemi ne sont jamais amenés à la gendar,
merie; ils sont laissés à la garde des corps qui les ont capturés, confor-
.nément à l'art. 182 du règlement sur le service en campagne.
Art. 5t.8.
Pendilnt le temps qu'ils restent à la füposifüin de la prévôté, les
d1evau1 volés ou trouvés sans maltre sont mis en subsistance dans un
régiment du corps d'armée désigné par la voie de l'ordre.
La gendarmerie conserve leur si~nalement pour faciliter les recher-
ches ultérieures.
Art. 5•9.
Le grand-prévôt est chargé de la surveillance et de la police géné-
rale des sauvegardes, qu'elles soient prises dans la gendarmerie de
l'armée, ou qu'elles soient tirées des régiments; ces sauvegardes lui
obéissent, ainsi qu'aux officiers et sous-officiers de gendarmerie.
Ces officiers et sous-officiers s'assurent que les sauvegardes suivent
exactement les instructions qu'elles ont reçues des généraux; ils ren-
dent compte des difficultés qu'elles rencontrent dans l'exécution de
leur mission et des violences qu'elles peuvent éprouver.
Art. 5ti0.
La propreté des abords des camps est sous la surveillance spéciale
de la gendarmerie. Elle requiert les corps de troupe de faire enfouir les
détritus des abatages qu'ils font pour leur compte. 11
~n cas de départ précipité d'une troupe, celle qui la remplace est
tenue de s'acquitter de ce soin.
Les animaux morts trouvés à proximité des camps sont signalés aux
chefs d'état-major, qui font commander les corvées nécessaires pour
procéder l leur enf oui11em1nl,

