Page 175 - Organisation de la Gendarmerie
P. 175

-  177 -
          sont remises au chef d'état-major de  la division,  qui  prend  les  ordres
          du général pour faire  informer.
            Le signalement des  déserteurs el  des prisonniers évadés est envoyé,
          dans les vingt-quatre heures  au  plus tard,  à  l'officier commandant le
          détachement de  gendarmerie de  la division,  lequel  prend  les  mesures
          nécessaires  pour leur arrestation.

                                 Art.  5t.1.
            Les commandants de  la gendarmerie,  après avoir  reçu du chef d'é-
          tal-major  général  l'étal des  officiers  et  des  fonctionnaires de  l'armée
          ayant droit à des  voitures  ou  fourgons,  s'assurent  dans  les  quartiers
          généraux  que  les  voitures  particulières  des  officiers généraux,  celles
          des fonctionnaires de  l'armée portent le chilfre de  leurs  propriétaires ;
          que  leurs fourgons,  ainsi  que  les  fourgons  et  les  voilures  des  régi-
          ments,  portent  les  indications  prévues  par  l'instruction  ministérielle
          du  27  mai  1875; enfin, que les  voitures  des  marchands,  des vivan-
          diers et cantiniers ont une plaque, comme il a été prescrit à l'art. 533.

                                 Art.  542.
            Dans les marches,  la  gendarmerie suit les colonnes,  arrête les  pil-
          lards et fait  rejoindre  les  trainards.
            Si la  troupe marche en  avant,  la  prévôté est répartie sur les  flancs
          et en arrière des colonnes.
            En cas de retraite,  elle  est placée  également sur les  flancs  et entre
          les  troupes  el les équipages.  Son  devoir  est  surtout  de  faire  dégager
          rapidement  les  routes  et  d'arrêter  les  mouvements  précipités  qui
          peuvent dégénérer en panique.
                                 Art,  lif.3.
            Quand les  troupes sont engagées,  la  gendarmerie est échelonnée en
          arrière des  corps  qui  soLt  aux  prise4'fèc  l'ennemi.  Elle  ramène au
          feu  les soldats qui se débandent et ceux qui se détachent sans nécessité
          pour accompagner les  blessés.  Elle désigne à ces  derniers  l'emplace-
          menl des ambulanct?s,  et,  aux officiers, les dépôts de munitions.
                                                       12
   170   171   172   173   174   175   176   177   178   179   180