Page 167 - Organisation de la Gendarmerie
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généraux et chers d'état-major près desquels elle est placée. Les ré-
quisitions adressées à la gendarmerie doivent, à moins de circons-
tances exceptionnelles, passer par l'intermédiaire des officiers de l'arme
dans les divisions et corps d'armée.
Art. !SUS.
Indépendamment des rapports que les commandants de détache-
ment doivent aux prévôts de corps d'armée et ceux-ci au grand-pré-
vôt sur tous les objets de leur service, ils en font journellement un
aux généraux commandant les corps de troupes près desquels ils sont
placés; ils les info.ment surtout des ordres du commandant en chef,
en ce qui concerne la police.
Les capitaines vaguemestres doivent les mêmes rapports au prévôt
de leur corps d'armée. Ils reçoivent des ordres des généraux et chefs
d'état-major pour leur serlilice journalier; ils rendent compte de leur
exécution.
Dans une brigade détachée, le commandant de la gendarmerie rem-
plit les mêmes devoirs envers le général de brigade.
Art. 516.
Le grand-prévôt traosmet aux prévôts des corps d'armée, en y joi-
gnant ses propres instructions, les ordres qu'il reçoit du commandant
en chef ou du chef d'état-major général; les prévôts de corps d'armée
les transmettent aux commandants de détachement.
Les uns et les autres sont tenus de les exécuter et d'en informer
eurs chefs d'état-major respectifs.
Le grand-prévôt rend compte, chaque jour, au commandant en chef
et prend ses ordres. Tous les huit jours, et plus souvent s'il est né-
cessaire, il présente un rapport géoéral sur son service au chef d'état-
major général, qui le soumet au commandant en chef.
Le graud-prévôt et les prévôts adressent un rapport journalier aux
généraux dont ils relèvent et aont convoqués par eux , comme les
autres chefs de service, quand cela parait nécessaire.

