Page 125 - Organisation de la Gendarmerie
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                                CIL\Pl'l'RE  II.
           DES  COI\IlESPOND.\NCES  ET  DES  TflANSfÈl\E,IE'.\'TS  DE  PfllSON:'ilEilS.


                                 SECTION  1".
                         TIIANSFÈIŒMENT  DE  PRISONNIJlRS  CIVILS.
                                  Art.  3G6.
             L'une  des  fondions  habituelles  et  ordinaires  des  brigades  de
           gendarmerie est de correspondre périodiquement entre elles, à des
           jours et sur des points déterminés par les  chefs de  l'arme.
             Les points de  correspondance sont toujours assignés, autant que
           possible,  à égale distance des brigades qui  doivent  s'y  rendre,  et
           dans des lieux où les sous-officiers,  brigadiers et gendarmes char-
           gés de  ce  service peuvent trouver  un  abri  momentané  pour  eux.-
           mêmes et pour les individus .::onfiés  à leur garde, pendant le temps
           nccessaire à la remise de.'i,personues  et <le.,  objets.
             Les  gendarmes  peuvent  extraire les  prisonniers  sans  la  présence  des  huis-
           siers  ( Voir  art.  23:2,  note).
             Les  prisonniers  transférés  en  mer par les bâtiments du commerce doivent être
           accompagnés  des gendarmes d'escorte  jusqu'au  lieu  de destination;  mais  lors-
           qu'il s'agit de  bâtiments  de  l'Etat,  ces  prisonniers  sont  remis  à  la  garde  du
           commandant du bord,  qui est chargé de  les  déposer  en  mains  sûres  au  lieu  de
           débarquement ( Circ.  du  i2 oct.  i87i).
             La  gendarmerie étant responsable des  évasions,  c'est elle qui règle le nombre
           d'hommes  tl'escorte pour le transfèrement des prisonniers (Circ. du  i9 nov, i85:i).
           Eu  ce  qui  concerne  les  jeunes  tletcnus,  voyez  la  cfrculaire  tlu  f4  mars  de  l.1
           mcme  année.
             Les  prisonniers transférés  par chemin de fer  ne  doivent  pas être  placés  dans
           les  salles  d'attente.  Le chef de  gare doit désigner  un  endroit  où  ils  peuvent sé-
           journer avec  l'escorte.  En cas  de  formation d'un train  tians la gare,  ils moulent
           tians  le  wagon  qui leur est destiné. A cet  effet,  la  gendarmerie prévient Je  chef
           tic  gare  deux  heures  à  l'avance ( Circulaire  du 15  octobre  :1880J.
             Aliénés. ,La  gendarmerie  n'est  pas  chargée  de  transférer  les  aliénés;  mai,;
           Jorsq:u'il  s'agit  d'un  intlividu dangereux  ou  muni  tl'armes  et  disposé  à  s'en
           sernr,  le  maire peut  toujours  réclamer  son  concours,  à la condition q11'une  fois
           le  danger  conjuré  ou  l'arrestation  faite,  le  malade  sera  remis  à  l'autorité
           civile,  qui  désignera,  pour le  conduire,  un  ou  plusieurs  habitants  de  la com-
           mune (Circ.  du ministre  de  l'intérieur du 25 mai i872,  art.  632.  du  présent dé-
           cret,  et  Journal de  la gendarmerie de  i87ll, p. !i,00  et li,H).
             Par  chemin  de  fer,  les  militafrcs  d'es~orte  tloivent  conserver  une  tenne
           correcte,  et leur attention doit  se  concentrer  sur leur  priso1111ier,  gui  ne  ùuit
           jamais,  sans  nécessité,  ètre  laissé  avec  un  seul  gendarme  (Cir,;u/aire  du
           :15  décèmbre :l8,8J.
                                  Art.  367.
             Ces conespou<lauces périodi<1ues  ont essentiellement pour objet
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